
L’État annonce se désengager des trains de nuit. Les négociations Etat-Régions à l’automne 2016 décideront de leur destin. Ainsi, la quasi-totalité d’entre eux pourraient disparaitre.
Et pourtant le train de nuit offre des services uniques :
Il maintient un lien entre les territoires périphériques et la capitale, et aussi avec l’Allemagne, le Benelux, l’Espagne, l’Italie...
Il dessert les centres des villes, moyennes et petites, à l’heure où le TGV les oublie.
Il dessert directement de nombreux territoires ruraux, de montagne et de côtes .
Il est moins onéreux que le TGV.
Il permet de voyager pendant notre sommeil pour arriver le matin, sans journée perdue, ni frais d’hébergement.
Il est utilisé par de nombreux jeunes avec la carte interrail
Ses compartiments sont favorables à la convivialité.
Il est une alternative moins énergivore aux transports routiers et aériens. Et il utilise l’infrastructure existante.
Il permet de transporter les vélos pour avancer vers l’intermodalité : l’Intercité est l’un des transports les plus efficaces énergétiquement. Il est donc à favoriser pour la transition écologique dans les transports.
Nous ne voulons pas que les trains de nuit disparaissent comme les tramways il y a 50 ans. (...)