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RESF
Pétition pour les mineurs isolés de Gironde
Article mis en ligne le 19 novembre 2012

RESF 33, Réseau Education Sans Frontière de Gironde, et la quarantaine d’associations qui le constituent, ainsi que de nombreux citoyens, s’inquiètent du sort réservé aux jeunes mineurs étrangers isolés venus chercher refuge dans notre Département.

Alors que la loi française concernant les mineurs sur notre territoire et la Convention Internationale des Droits de l’Enfant, obligent à la protection et à l’accompagnement (Accueil, logement, suivi éducatif, santé,…), de plus en plus de ces jeunes sont laissés à la rue, sans aucun moyen de subsistance… Ceci, alors même que la plupart sont pourvus de documents d’Etat civil de leur pays.

La situation est d’autant plus complexe que ces jeunes actuellement peuvent être d’abord refoulés dès le Commissariat de police, puis éventuellement par le procureur.

Il semblerait que ce soit principalement le cas aujourd’hui. Quand un jeune n’est pas refoulé, l’inspecteur de l’ASE (Aide Sociale à l’Enfance), service du Conseil Général, le reçoit et propose au juge d’ordonnancer son placement en foyer.

Par la suite, il arrive qu’à la demande de la MECS de Villenave d’Ornon (Maison pour enfant à caractère social), l’inspecteur de l’ASE propose au juge la main levée du placement d’un jeune pour le remettre à la rue sans motif légal, pour les situations que nous avons rencontrées, sous divers prétextes y compris les résultats d’expertises osseuses aléatoires, très controversés dans le monde scientifique. (...)

nous exigeons leur protection immédiate, le placement ou le retour en MECS ou foyer des jeunes laissés à la rue, la fin de ces pratiques discriminatoires, aux critères souvent aléatoires, la fin de la mise en danger de tout mineur demandant protection. Nous demandons le respect de la loi, l’arrêt des examens osseux.

Nous ne voulons plus trouver ces jeunes ayant fui la guerre, la misère, orphelins pour certains, pleurant au fond des caves ou sur les trottoirs de nos villes, après ces nouveaux abandons, cette fois institutionnels. (...)