
Le 19 janvier 2015, sur le site du Monde, Marie Charrel publie un article titré « Zone euro : pourquoi les remèdes traditionnels ne fonctionnent plus ». Article dans lequel elle donne, évidemment, la parole à des « experts » :
– « Isabelle Job-Bazille, directrice des études au Crédit agricole SA », donc au service d’une banque.
– « Gilles Moëc, chez Bank of America Merrill Lynch », donc au service d’une banque.
– « Éric Chaney, chef économiste chez AXA IM », donc au service d’une société d’assurances [1] .
– « Patrick Artus, directeur de la recherche économique chez Natixis », donc au service d’une banque.
– Et « Alexandre Delaigue, professeur d’économie à Saint-Cyr », un économiste qui, s’il ne travaille ni pour une banque ni pour une société d’assurances, ne se distingue guère de ses confrères, lui qui aime à vanter les vertus de « la main invisible du marché » ou faire « du buzz à peu de frais ».
(...) Marie Charrel connaît-elle des économistes dont les revenus ne dépendent pas des banques et des sociétés d’assurances ? (par exemple : Robert Boyer, Jean Gadrey, Paul Jorion, Frédéric Lordon, Aurélie Trouvé ...). Probablement pas.