
Pour prévenir la violence, les auteurs proposent de réhabiliter le conflit. Sortir du conflit de façon non-violente, c’est parfois long, plus long que la violence qui est un raccourci ; ou plutôt une illusion de raccourci, car l’expérience des conséquences douloureuses de l’engrenage de la violence et de la vengeance, devrait suffire à refuser celles-ci. Il arrive que des personnes évitent un conflit pour ne pas souffrir... puis souffrent de l’avoir évité ! L’enjeu réel du conflit n’est-il pas l’amélioration de la relation à soi et de la relation à l’autre, pour vivre en paix ? Une paix basée sur la justice, le respect du bien commun, le partage des ressources et des pouvoirs de décision.
(... ) L’objectif est d’aider le lecteur à traverser avec plus d’efficacité et d’aisance les inévitables conflits de sa vie quotidienne. Le dernier chapitre présente les formations proposées aussi bien dans les ateliers du MAN qu’en formation professionnelle dans le cadre des IFMAN (Instituts de recherche et de Formation du MAN). Se former, c’est exercer sa capacité à transformer les conflits en occasions de progrès.