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l’Humanité
Pourquoi Patrice Bessac, Maire de Montreuil ne recevra pas Emmanuel Macron
Article mis en ligne le 6 juin 2016

Emmanuel Macron, ministre de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique sera à Montreuil lundi 6 juin 2016. Il se rendra notamment au bureau de poste principal de notre ville à l’occasion de l’édition du timbre commémoratif du 80ème anniversaire du Front Populaire.

« J’ai décidé de ne pas accueillir Monsieur Macron.
Par cet acte symbolique, je veux faire entendre la déception, le mécontentement, l’indignation et la colère que génère, auprès des Montreuillois et hors les limites de notre commune, la politique actuelle du gouvernement.

Ses choix sont contestés dans la rue où les manifestations se succèdent, dans des entreprises où des mouvements sociaux ont lieu, dans les sondages et jusque dans les résultats électoraux récents où la gauche de gouvernement est systématiquement défaite.
Les choix économiques gouvernementaux affectent aussi la vie de nos communes. Elles sont exsangues. La baisse des ressources, celle des dotations dues par l’État associées aux charges nouvelles mettent les finances locales dans le rouge, installant les élus entre le marteau et l’enclume, les poussant à l’augmentation des impôts locaux et à des choix drastiques pour préserver le service public et son avenir.

Les options gouvernementales actuelles sont fort éloignées de l’esprit qui sied au mot Gauche qui, en 1936, fût conduite à la tête du pays. Un événement majeur que doit rappeler ce jour Monsieur Macron. (...)

En regard de 1936, nous sommes à front renversé.
Le beau nom de gauche devient synonyme de conditions de travail aggravées, d’appauvrissement, d’injustice, d’autoritarisme même quand, contre l’avis de l’opinion publique, de l’assemblée nationale et des organisations syndicales majoritaires, la loi El Khomri veut être imposée par la force sous les hourras de la droite.
Les inégalités atteignent des sommets, inquiétant jusqu’au secrétaire général de l’OCDE Angel Gurria. Il y voit les germes de désordres sociaux et politiques, et sur lesquels l’extrême droite fait son lit.

Nous n’acceptons pas ce sort. (...)