
« Les femmes afghanes sont celles qui ont le plus à gagner de la paix et le plus à perdre de toute forme de réconciliation qui transigerait avec les droits fondamentaux des femmes.
Il ne pourra pas y avoir de sécurité nationale sans sécurité des femmes, il ne pourra pas y avoir de paix tant que la vie des femmes restera marquée par la violence, que nos enfants ne pourront pas aller à l’école, que nous ne pourrons pas marcher dans la rue sans craindre des attaques à l’acide. »
Mary Akrami, directrice du Centre afghan de développement des compétences des femmes, janvier 2010.
Les droits humains, et notamment les droits des femmes, ne doivent ni faire l’objet de marchandages, ni être mis en péril lors d’éventuels pourparlers de réconciliation avec les talibans en Afghanistan.
...Des groupes de la société civile afghane, en particulier des groupes de défense des femmes, ont fait part de leur grande inquiétude à l’idée qu’un quelconque type de contrôle politique soit accordé aux talibans.
...Toute paix obtenue sans justice ni respect des droits humains n’est pas véritable et peut au bout du compte déboucher sur de nouveaux conflits.
adressée au Président afghan Hamid Karzaï
adressée au Ministre des Affaires étrangères français Bernard Kouchner