
Les 13 et 14 novembre, la direction de Radio France dévoilait une partie du « Projet 2022 de transformation numérique ». Un carnage : 299 suppressions de postes, fermeture de bureaux d’information régionale à Toulouse et Marseille, réduction des captations de concerts à France Musique, suppression de la rédaction de FIP, et cætera. Au sujet de cette dernière mesure, qui entraînera la disparition des flash infos, la directrice de FIP Bérénice Ravache a rivalisé de cynisme, selon des propos rapportés par le SNJ Radio France : la chaîne sera ainsi « à l’abri des violences du monde »... Quant aux violences du management à Radio France, que les salariés se rassurent : Sibyle Veil prévoit d’ouvrir un « Centre d’écoute psychologique ».
Depuis cette réunion, les salariés se mobilisent à nouveau, attendant l’annonce du reste des mesures, prévue le 25 novembre prochain. L’occasion pour nous de mettre à la « une » l’interview réalisée avec Lionel Thompson, et dont la version écrite qui suit est parue dans notre Médiacritiques n°33 [1]. En juillet, le journaliste à France Inter et représentant SNJ-CGT faisait déjà la « chronique d’une mort annoncée »… (Acrimed) (...)