
Ce procès ne constitue pas seulement l’accusation par la justice d’une personne solidaire, mais c’est aussi le procès de tous ceux et celles qui se révoltent contre les politiques migratoires européennes et contre la violence des frontières. Nous voudrions utiliser cette date...
(...) Les deux dernières années, le dispositif des frontières est devenu de plus en plus brutal, avec déportations systématiques vers des centres de tri ou même des expulsions vers des pays comme le Soudan, le Niger et d’autres dictatures.
Entre l’Italie et la France, les épisodes de violence et les « accidents »
mortels sont très, trop fréquents. C’est cela que nous voulons dénoncer collectivement, à l’intérieur et à l’extérieur du Tribunal, sans se substituer à ceux et celles qui subissent vraiment la violence des frontières. C’est à eux qu’il faut laisser la parole. Il n’y ni héros ni victimes, il y a juste tout ceux et celles qui demande l’abolition des frontières. (...)