
Après avoir traduit le discours du 17 janvier de Barack Obama sur la réforme des agences de renseignements, voici l’analyse que je retiens au niveau des réformes elles-mêmes qui sont traduites dans une directive présidentielle. A travers l’analyse des dispositions adoptées, on peut indéniablement affirmer que la réforme annoncée est pour le moment totalement vide de contenu substantiel. Sont reproduites ici, l’intégralité des mesures annoncées par le Président Obama.
Concernant le discours en lui-même, tel que traduit ci-dessus, la dynamique en est claire : Les renseignements sont bons pour les États-Unis, indépendamment des diverses révélations récentes (auxquelles le président lance quelques piques). C’est l’évolution technologique qui nécessite une réforme des programmes pour éviter une tendance "inévitable" à collecter de plus en plus de données pour les autorités en charge de ces programmes. Il n’y pas eu d’abus d’autorité mais je (président Obama) vais néanmoins mener une réforme pour accorder le fonctionnement de nos programmes de renseignement avec nos valeurs et objectifs pour maintenir la confiance (et dissiper les doutes). Ces objectifs sont, sur le plan interne, la conciliation de la sécurité avec la vie privée et, sur le plan international, "nos exigences de sécurité" et "notre besoin de maintenir la confiance et la coopération des personnes et des dirigeants autour du monde". Les réformes annoncées en ce sens ne contraindront ni nos capacités actuelles de collecte, ni nos méthodes classiques de renseignement. En effet, à travers ces réformes et les discussions des prochains mois, l’objectif est de renforcer la puissance des États-Unis. (...)