
Après avoir été condamnés en première instance et emprisonnés le 27 mai dernier, nos quatre camarades passent ce lundi en Cour d’Appel pour contester le jugement prononcé en comparution immédiate par le juge du Tribunal correctionnel de Rennes et réclamer réparations pour des sanctions de un à trois mois de prison ferme assorties de dommages et intérêts.
Alors qu’ils ont tous purgé leur peine, l’enjeu est aujourd’hui de remettre totalement en cause la version produite par le gérant et les policiers de la BAC, dans un dossier bancal et dont l’absence de contenu n’a été justifiée par le juge du Tribunal correctionnel de Rennes que par la volonté impérieuse de satisfaire les exigences politiques et sécuritaires des commerçants du centre-ville.
Pour la suite, il s’agit de s’assurer que des petits patrons ne se prennent plus à jouer les auxiliaires de police avec l’appui des tribunaux, et qu’ils ne puissent en aucun cas frapper, extorquer des dommages et intérêts et faire emprisonner ceux qui remettraient en cause leur lamentable propagande commerciale, qui plus est sexiste, homophobe et raciste. (...)