
C’est une étude d’hydrogéologues consacrée au continent africain qui le dit. Publiée dans « Nature », elle pointe la résilience de l’eau souterraine face aux variations du climat.
La richesse en or bleu est-elle sous-estimée en Afrique subsaharienne ? La question se pose à la lecture d’une étude publiée dans la revue Nature, qui établit que les réserves d’eau douce stockées dans les nappes phréatiques sont bien plus importantes que ce qu’on imaginait, et notamment dans les régions plus arides. (...)
Les 32 auteurs de cette publication ont pu recueillir des relevés des stocks d’eaux souterrains dans 9 pays – et sur une période d’au moins 20 ans –, ce qui leur permet aujourd’hui d’apporter un contrepoint à ces prévisions baissières. D’après leurs résultats, les ressources en eau souterraine affichent une certaine résilience face aux variations du climat. Et une baisse de la pluviométrie, par exemple, ne se traduit pas forcément par une diminution des réserves d’eau souterraines. (...)