
Quarante-huit heures seulement après le lancement de l’offensive contre le régime d’El Gueddafi, conformément à la résolution 1973 du Conseil de sécurité, les premiers couacs sont signalés. Les bombardements intensifs menés par des moyens de guerre commencent à faire grincer les dents parmi la communauté internationale.
(...) ’il y a beaucoup de zones d’ombre dans la feuille de route des alliés en Libye. Hier en début de soirée, un porte-parole de l’armée d’El Gueddafi, Milad Fokehi, a annoncé un cessez-le-feu en réponse à « l’appel lancé par l’Union africaine à la cessation immédiate des hostilités ». Cette décision confirme deux choses : primo que l’armée du colonel n’avait pas cessé le feu contre les civils, contrairement à ce qu’elle déclarait. Deuxio qu’El Gueddafi accorde plus de respect aux décisions de l’Union africaine qu’à celles de l’ONU. Quoi qu’il en soit, ce nouveau cessez-le-feu servira de baromètre pour juger si les alliés vont stopper, eux aussi, les bombardements. Réponse aujourd’hui, sur le terrain. (...)
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