La campagne anti-Rroms, élargie à l’ensemble des « gens du voyage », a dépassé le seuil de l’admissible dans une démocratie. Les instructions sont « claires » : la chasse aux gitans est ouverte. Simultanément, la possibilité de « dénaturaliser » des personnes d’origine étrangère est tranquillement proposée. De même, les bureaux d’état-civil ne traitent plus les demandes de renouvellement de documents d’identité des personnes nées à l’étranger ou de parents nés à l’étranger, renvoyée à un sinistre « pôle de la nationalité ». Quant aux étrangers qui attendent leur régularisation souvent depuis de très nombreuses années, « ils doivent être reconduits à la frontière ».
L’ensemble de cette politique constitue manifestement un programme cohérent de xénophobie d’État.
Afin de réfléchir à cette situation inacceptable, et envisager les modalités d’expressions collectives ou l’organisation de solidarités actives :
Réunion Contre la xénophobie d’État, dimanche 15 août à 15 heures, à la librairie Lady Long Solo, 38, rue Keller, 75011 Paris, métro Voltaire ou Bastille.
Et, d’ores et déjà, à Paris comme dans le reste du pays, le QSP appelle à la création de collectifs Contre la xénophobie d’État.