
Des manifestants évoquent une toxine mystérieuse, peut-être un agent neurotoxique interdit, présente dans les épais nuages des gaz lacrymogènes utilisés par les forces de sécurité. A Bahreïn, ce gaz est soupçonné d’avoir causé la mort de huit civils depuis février.
(...) « Ce n’était pas du gaz lacrymogène, c’était autre chose. La peau et les poumons me brûlaient. Nous nous sommes tous effondrés par terre, pris de spasmes incontrôlables. » (...)
Au Yemen, des médecins ont indiqué que les manifestants exposés à ce qui semblait être du gaz lacrymogène sont arrivés dans des hôpitaux paralysés, inconscients ou en convulsions. Les traitements habituels pour l’exposition aux gaz lacrymogènes n’avaient aucun effet sur eux. (...)
Les troubles observés au Caire ou à Sanaa sont étonnamment similaires :
- une forte sensation de brûlure de la peau et des poumons,
- des nausées,
- une paralysie,
- des convulsions,
- et, dans certains cas, la mort.
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La plupart des bombes lacrymogènes trouvées près de la place Tahrir au Caire après les récentes manifestations possèdent le timbre de fabrication des Combined Tactical Systems (CTS), une entreprise américaine.
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A Bahreïn, la plupart des bombes sont de fabrication américaine et française. (...)