
Pour un peu plus de 23 millions d’euros, l’État construit un nouveau centre de rétention administrative à Saint-Exupéry, dans le périmètre de l’aéroport. Il fera l’objet d’un loyer à Vinci Airports, exploitant de la plateforme privatisée en 2016.
Toc, toc… C’est l’ancien propriétaire qui frappe à la porte. Quatre ans après avoir cédé ses parts d’Aéroports de Lyon à un consortium contrôlé par Vinci Airports, l’État revient sur la plateforme de Saint-Exupéry. À proximité des pistes, sur un terrain de 15 000 mètres carrés, il fait construire, depuis août dernier, un nouveau Centre de rétention administrative (CRA), lieu de détention d’étrangers en situation irrégulière, en attente d’expulsion. Ironie de la privatisation de « Saint-Ex’ », l’État s’acquittera, auprès de la filiale de Vinci, d’un loyer (...)
Bon j'y reviens parce que vraiment... Tout dans cette histoire est à hurler. La cession des parts à Vinci il y a 4 ans, le jackpot de 21 millions pour Eiffage qui construit et Vinci qui va louer un terrain vague 100.000 euros par an. 1/3 https://t.co/TujX4sox3V
— corinne morel darleux (@cmoreldarleux) December 2, 2020