
Hier au Sénat, une des questions orales était consacré à la situation difficile des associations travaillant dans le domaine de l’aide à domicile et des services à la personne
...La réponse du Gouvernement est très insatisfaisante, car le temps n’est plus au diagnostic : il est connu, et se résume en deux points essentiels
– Une évolution de la prise en charge financière par la CNAF et les Conseils Généraux stagnante au moment où les coûts en personnel croissant, en particulier là où les employeurs ont pris en compte la sollicitation des pouvoirs publics d’avoir un personnel plus formé, pour améliorer la qualité du service
– Une concurrence non régulée, facilitant les prestataires qui tirent les salaires vers le bas et concentrent leur action vers les zones où la population ets la plus dense et la plus favorisée.
– Le temps est aux solutions d’urgence, si on ne veut pas que s’allonge encore la liste des associations qui ont du arrêter leur activité, alors que le besoin est toujours aussi fort. Après la Réunion, la Seine et Marne, l’Eure et Loir, à qui le tour ?