
On assiste depuis plusieurs mois à la recrudescence de cas où la solidarité est considérée comme un délit. Procès de personnes venues en aide à des personnes étrangères, menaces de lourdes sanctions, mesures d’intimidation, poursuites, condamnations à Calais, à Paris, à Norrent-Fontes, à Boulogne, à Loos, à Nice, à Perpignan, à St-Etienne, à Meaux…
Face à l’inertie de l’État, les mouvements citoyens prennent de l’ampleur, mais la répression de la solidarité s’accentue.
Plus de 350 organisations associatives ou syndicales, nationales ou locales, ont signé un manifeste publié le 12 janvier 2017. Elles organisent partout en France et notamment :
à Lille le 8 février
à Paris le 9 février
à Nice le 10 février
des rassemblements pour en finir avec le délit de solidarité.
Parallèlement une campagne digitale est lancée sur www.delinquantssolidaires.org pour manifester sa solidarité via les réseaux sociaux. (...)