
La blessure de la sexagénaire avait nécessité la pose d’une dizaine de points de suture à la tête. Et selon le rapport de l’IGPN, le gardien de la paix "n’était pas menacé directement ou personnellement par un manifestant ou par la victime".
La manifestante, âgée de 62 ans, qui n’était pas armée, a eu une dizaine de points de suture à l’arrière de la tête. Le procureur, Alexandre Chevrier, a pointé "une violence totalement disproportionnée" de la part de ce policier de 47 ans, dans la police depuis 23 ans et bien noté par sa hiérarchie. "Il a manqué à ses devoirs et à son serment, il rabaisse l’institution qu’il est censé servir", a accusé le procureur, tout en reconnaissant un "contexte de violences ce jour-là et sans doute de ’fatigue’". Il a réclamé "une réprobation sociale claire".
Le gardien de la paix à la brigade d’intervention a expliqué devant le tribunal avoir été stressé. Il a admis "le caractère illégitime de l’action" et reconnu avoir administré un coup de matraque, affirmant ne pas se souvenir du reste (...)