
La CNIL déplore de ne pas avoir été saisie à propos du contrôle renforcé des communications électroniques prévu dans la loi de programmation militaire.
En discussion au Parlement, ce projet de loi (dans son article 13) aborde l’accès en temps réel, aux données de connexion par des agents des ministères de l’intérieur, de la défense et du budget.
Cette disposition permet aux services de renseignement de nombreux ministères (défense, intérieur, économie et budget) d’accéder aux données conservées par les opérateurs, les fournisseurs d’accès à Internet et les hébergeurs.
La CNIL estime qu’est inclus dans ces accés « par voie de conséquence, notamment, la géolocalisation des terminaux mobiles (smartphones, etc.) des personnes en temps réel ».
Une extension des finalités justifiant la surveillance
La commission s’inquiète d’autant plus de ces dispositions que, selon elle, leur champ d’application a été étendu (...)