D’un côté, des molécules toxiques qui envahissent notre quotidien, des travailleurs et des consommateurs davantage exposés à un cocktail de produits potentiellement dangereux. De l’autre, un système de santé qui coopère de plus en plus étroitement avec les entreprises du médicament et des biotechnologies. Comment remettre l’être humain au centre du projet de santé ? C’est l’une des interrogations qui sera au cœur des deux jours de débats organisés par l’association Technologos à Paris, les 16 et 17 septembre. Basta ! relaie le programme.
Dans un grand nombre de pays industrialisés, l’espérance de vie plafonne, ou diminue, tandis que dans la classe moyenne américaine traditionnelle, autrefois fer de lance du progrès, la mortalité augmente par toxicomanie, suicide et affections environnementales (dites « maladies chroniques »). Le mieux-être n’embraye plus sur le progrès médical, malgré l’accroissement constant des ressources qui lui sont affectées. Activée par des mythes puissants (la science, la technique, le marché, la santé parfaite), la machinerie médicale s’emballe alors que les indices de sa contre-productivité et de ses impasses se multiplient. (...)
