
Ce qu’on peut nous soûler avec ce qualificatif de “protectionnisme”, appliqué à tout ce qui fait mine d’échapper à leur mondialisme agonisant ! Surtout quand on sait qu’une bonne partie de la paralysie actuelle vient précisément de l’impossibilité de compter sur une décision internationale d’où qu’elle vienne.
La Grande crise n’a jamais fait que sanctionner les dérives d’une mondialisation fantasmée. Je veux dire que la mondialisation dont on nous rabat les oreilles n’a jamais été que la prise de pouvoir des affaires du monde par le clan des plus forts.
Aujourd’hui que leur rafiot prend la flotte, ceux-là tentent de diaboliser toutes les embarcations qui pourraient supplanter le leur et usent du rituel habituel des termes-épouvantails : protectionnisme, populisme, ringardisme… (...)
D’ailleurs qu’y a-t-il de plus auto-protectionniste que le système financier international avec sa batterie d’interdictions de lui interdire quoi que ce soit ? (...)
Seule la relocalisation des centres de décisions politiques, mais aussi économiques, a quelque chance de parvenir, avec des élites nouvelles, à la reconstruction des tissus sociaux mis en charpie.(...) Wikio