
Le rapport final sur l’accès et le maintien des femmes à l’emploi au Maroc, en Tunisie et en Turquie livre les conclusions d’une étude menée par un groupe d’expert et qui exploite plusieurs données. Des hypothèses ont été formulées, des études documentaires, des statistiques ont été analysées et des différents acteurs et actrices concernés par ces questions ont té interrogés. Commandée par l’Agence française de développement, cette étude vise à comprendre les obstacles que rencontrent les femmes sur le marché du travail, à identifier les leviers d’action prioritaires, les auteurs de cette études ont et établir des recommandations pour changer la situation.
(...) En traitant de cette thématique, le rapport met en avant la diversité de situations vécues par les femmes en fonction qu’elles vivent et travaillent en milieu urbain ou rural et qu’elles aient eu ou non accès à une éducation. « Si les freins décrits sont multiples, il apparaît que les facteurs socioculturels et le rôle traditionnellement assigné aux femmes en tant que responsable des tâches domestiques et du soin des enfants impactent directement leur décision d’entrer ou de rester sur le marché du travail. Ces représentations sociales ont également un effet sur les pratiques des entreprises et sur la segmentation des orientations scolaires et des métiers. De plus, elles contribuent à surcharger les femmes qui sont responsables de la totalité des charges domestiques. ». (...)
Le rapport est organisé autour des trois parties suivantes :
I. Etat des lieux : malgré des niveaux d’éducation élevés et un cadre juridique favorable, les taux d’activité des femmes au Maroc, en Tunisie et en Turquie sont très bas
II. Les femmes marocaines, tunisiennes et turques font face à de multiples obstacles et freins dans l’accès et le maintien au marché du travail
III. Les solutions mises en oeuvre par l’Etat et les bailleurs de fonds pour favoriser l’emploi des femmes sont insuffisantes et ne répondent pas à tous les freins de l’accès et du maintien des femmes dans l’emploi décent
IV. Les leviers d’action et les recommandations (...)