Une plante au travail est loin d’être un achat superflu puisqu’elle peut stimuler la créativité et la productivité des employés. Cerise sur le gâteau : elle filtre l’air et le débarrasse de composés volatils dangereux pour la santé.

Lors du congrès de l’Amercian Chemical Society à Philadelphie en août 2016, des chercheurs ont décrit comment certaines plantes d’intérieur pouvaient éliminer des polluants présents dans l’air. En effet, l’intérieur des bâtiments contient souvent des composés organiques volatils (COV) comme l’acétone, le benzène et le formaldéhyde. Ces molécules se trouvent souvent dans les peintures, les meubles, les imprimantes, les produits d’entretien. L’inhalation de COV peut donner des vertiges, conduire à des allergies et à de l’asthme. Dans des cas graves, ces composés volatils peuvent causer des dommages au système nerveux et être associés au cancer. Une méthode courante pour purifier un air contaminé consiste à utiliser des systèmes de filtration d’air. Mais d’après ces nouveaux résultats, il serait bien moins coûteux d’installer des plantes d’intérieur.

Pour cette étude, cinq différentes espèces de plantes d’intérieur ont été exposées à huit COV courants pendant plusieurs heures dans une pièce fermée. Les cinq plantes pouvaient absorber l’acétone, avec un record pour le dracaena qui en éliminait 94 %. Une broméliacée était la plante la plus efficace en éliminant 80 % de six des huit COV testés. (...)