
Alors que le groupe État islamique est sur le point d’être rayé de la carte en Syrie, le sort des djihadistes français ayant rallié le « califat » concentre les attentions.
À l’heure où les forces kurdes mènent leur ultime offensive contre la dernière poche djihadiste de l’organisation État islamique (EI), de nombreux Français ayant rejoint l’organisation ultraradicale dans le sillage de son ascension fulgurante il y a cinq ans ont été tués sur le champ de bataille, capturés par les forces kurdes, rapatriés en France ou sont portés disparus.
Selon le gouvernement français, environ 1.700 Français et Françaises, dont environ 700 djihadistes, ont rejoint le « califat » sur le théâtre syro-irakien à partir de 2014. (...)
Quelque 300 djihadistes ont déjà été tués, tandis qu’un petit nombre a rejoint d’autres pays (Afghanistan, Maghreb, Libye). Plus de 330 personnes, dont environ quatre-vingts mineurs, sont en outre revenues en France.
Parmi les djihadistes et leurs proches en détention, on compterait environ 40 Français sur les 900 djihadistes étrangers aujourd’hui aux mains des Unités de protection du peuple (YPG), principale milice kurde de Syrie, tandis qu’une quarantaine de familles françaises, mères et enfants, sont prisonnières des YPG.
Mais qui sont les « têtes pensantes » et les figures les plus connues du djihad français en Syrie ayant été tuées, capturées ou déjà rentrées en France ? (...)