
Les programmes des candidats à l’élection présidentielle comportent des propositions irréalisables, dangereuses, incohérentes, que notre texte met en évidence.
Les candidats à l’élection présidentielle et leurs équipes élaborent des programmes détaillés. Bien sûr, ils partent de l’idéologie fondamentale qui justifie leur candidature, que ce soit le socialisme, le néo-libéralisme (selon lequel l’Etat doit avant tout assurer le profit des entreprises), le nationalisme, le souci de l’écologie, le soutien ou l’opposition à la construction européenne. Mais, ils choisissent aussi d’écouter tel groupe de pensée plutôt que tel autre, de céder à certaines revendications ; ils cherchent aussi de lancer des propositions originales (...)
Le danger est qu’un de ces candidats s’il est élu se retrouve alors à mettre en œuvre ses propositions, même non fondées. Ainsi Macron, conformément à son programme, a soustrait les revenus du capital à l’impôt progressif sur le revenu, a supprimé la taxe d’habitation (sans prévoir de ressources compensatoires pour les finances publiques ; la suppression qui ne devait concerner que les 80 % des ménages les moins aisés bénéficiera finalement aussi, et surtout, aux plus riches), a remplacé les cotisations chômage des salariés par de la CSG. Ainsi, ayant lu un ouvrage de Bozio et Piketty, il a introduit dans son programme un projet de système de retraite par points, qui s’est révélé injuste et inapplicable. (...)
Nous verrons ici quelques perles dans les programmes déjà publiés des candidats (il y a aura, sans doute, une suite).
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