
Devant la disparition continuelle du travail agricole et rural, il est urgent de réagir. Il faut réduire les inégalités liées aux revenus en répartissant équitablement les aides entre les grosses exploitations et les plus modestes. Et rompre avec le système agro-industriel qui échoue à créer de l’emploi et à nourrir les hommes.
s organisations AFIP, Accueil Paysan, FADEAR, FNCIVAM, MRJC, Terre de Liens et MIRAMAP (membres du collectif INPACT) ainsi que Nature & Progrès, la Confédération Paysanne, les Amis de la Confédération Paysanne, le MODEF et Solidarité Paysans se sont retrouvées les 22, 23 et 24 août à Dardilly (69) lors des Rencontres Nationales des Agricultures sur le thème du travail agricole et rural.
[Elles ont écrit ce manifeste en commun].
Mieux répartir les soutiens à l’agriculture
Devant la disparition continuelle du travail agricole et rural et la précarisation de ce qu’il en reste, nous nous inquiétons de la répartition des revenus, jusqu’à présent attachés au travail, et cherchons des moyens de réduire les inégalités. Les politiques agricoles qui se succèdent accompagnent cette dégradation de nos modes de vie. Il y a urgence, et les propositions qui nous sont faites ne sont pas à la hauteur.
Aujourd’hui, en France et en moyenne, à peine une installation sur deux est « aidée ». Nous revendiquons que toutes les exploitations, même les plus modestes et les plus sobres, bénéficient de la mutualisation des richesses pour la mise en place des outils de production de base, dans une limite maximum définie. (...)