
Nous découvrons régulièrement de nouvelles failles juridiques dans la loi Hadopi, dont certaines sont comblées dans la précipitation. En voici peut-être une nouvelle, relativement capillotractée (reconnaissons-le d’emblée) dont l’idée nous est venue en évoquant la future entrée du monde de l’édition littéraire dans le grand cirque de la riposte graduée.
les fichiers des livres numériques font au mieux quelques méga-octets. Mais que se passerait-il si une communauté d’utilisateurs décidait de joindre toute une bibliothèque de livres dans un même fichier, dont certains livres libres de droits, diffusés sous licence Creative Commons, ou édités par des maisons non membres du Syndicat National de l’Edition ? Les ayants droit du monde de l’édition pourraient-ils tout de même demander à la société nantaise TMG de partir à la chasse de ceux qui téléchargent et partagent ce fichier, de collecter leur adresse IP, et d’envoyer un signalement à l’Hadopi ? (...)