
A Bordeaux, des demandeurs d’asile ont été contraints de quitter un hôtel et de se faire héberger par un particulier. Symbole d’une situation très tendue.
Il ne s’agit pas, précisons-le, de « sans papiers » mais d’étrangers en situation légale, quoique précaire (visa d’un an à renouveler) au titre de réfugiés politiques.(...)
la solution hôtelière a montré ses limites, d’autant qu’elle se révèle onéreuse (plus de 2 000 euros par mois pour les Tchétchènes, sans possibilité d’aide au logement).
Mais alors, où aller ? (...)
D’autres familles étrangères seraient, semble-t-il, dans une situation voisine, mais pas forcément semblable car il est très difficile de s’y retrouver dans ces histoires personnelles complexes, douloureuses et pas toujours limpides.(...)
Une autre affaire pourrait d’ailleurs surgir sous peu puisque le collectif Asile du Réseau d’éducation sans frontière et du Droit au logement ont ouvert un squat pour héberger des demandeurs d’asile dans le quartier des Chartrons à Bordeaux. Un rassemblement est prévu aujourd’hui pour alerter l’opinion