
Confluence, lieu d’engagement artistique parisien, consacre la première édition de son festival « Péril(s) » du 11 février au 19 mars à trois thématiques sensibles : la situation en Syrie en donnant la parole à des artistes et des exilés syriens ; l’émergence d’utopies dans le monde du travail malmené par l’offensive néolibérale ; l’état de la société française et de ses inégalités. Au programme : concerts, débats et projections. Autant de formes artistiques et de points de vue permettant d’échanger et réfléchir sur notre situation actuelle.
Péril Jeune !, c’est le nom du festival que Confluences consacre depuis huit ans à la création émergente. L’année 2016 sera celle de tous les Péril(s) pour se consacrer à certains plus particulièrement dans cette première édition : Syrie, travail, société et déni.
Parler de péril(s), c’est dire qu’il y a danger. Danger à ne pas voir le danger là où il se trouve et à ne pas le combattre. Danger de souscrire au fatalisme et d’accepter la guerre, la crise, la catégorisation des individus et la montée des nationalismes. Le péril, c’est nous avant d’être les autres.
Après avoir fait le choix d’accueillir des réfugiés syriens, Confluences a souhaité faire la part belle aux artistes et penseurs syriens, afin qu’ils prennent le temps de s’exprimer sur des années de lutte politique, sur l’exil et ses conséquences, le rapport entre art et politique, la révolution spoliée, des espoirs à construire. (...)
Enfin, Confluences lui-même est en péril. En dépit de l’obtention d’un plan de redressement judiciaire, les problèmes financiers du lieu persistent. Après des années d’équilibrisme, nous n’en sommes plus à crier au loup, il y a péril en la demeure. (...)
– Péril(s) - Syrie se tiendra du 11 au 28 février
– Péril(s) - Travail du 1er au 6 mars
– Péril(s) - Société et déni du 7 au 19 mars