la crise du cheval-devenu-boeuf nous achève ! Nous sommes tellement soumis à la loi du marché que nous sommes nous-mêmes à vendre : ne vend-on pas nos adresses pour nous démarcher commercialement ? Les assurances obsèques ne se disputent-elles pas nos dépouilles à l’avance ?
(...) Bon nombre de responsables de la filière viande nous donnent des explications moliéresques sur la question, du genre : "et voilà pourquoi votre fille est muette !" (...)
On vous le dit, c’est simple, alors rendormez-vous braves gens, on veille !
Mais le bateau marché fait eau par tous les trous, par tous les pores d’une Europe sclérosée au bout de peu d’années (50ANS)
La CRISE, encore elle, fait que le luxe que s’étaient offerts grand nombre d’européens d’entretenir un équidé sur leur lopin, devient ruineux. Le marché du cheval de loisir ainsi s’effondre, celui de la boucherie prospère. On vend sa monture à l’abattoir : la bonne affaire, si elle n’est flairée spontanément par tous, elle est portée sous le nez des grands chevillards :-). Et c’est parti !
Il s’ajoute que la traction animale a été interdite sur le réseau routier de certains pays (Roumanie notamment). Alors on vend. Non, on se débarrasse ! Pauvres rosses !
Mais tout s’est enchaîné par LES LOIS DU MARCHE et cela a balayé tous les principes légaux de traçabilité, de santé des animaux abattus...(des conditions d’abattage ???) (...)
Le département britannique de l’horticulture et de l’agriculture, qui supervise la filière bovine, le reconnaît : " A son extrémité, le commerce de la viande peut être assez trouble ", dit Guy Attenborough, son directeur de la communication, qui prévient : " Il faut s’attendre à d’autres révélations. " (cité par Eric Albert in Le Monde)
Attendons-nous des scoops seulement pour nous distraire ?