
Pour justifier cette prolongation, la préfecture de police de Paris invoque "les affrontements avec les forces de l’ordre et les violences urbaines" qui se sont déroulés entre la fin du mois de juin et le début du mois de juillet.
Un précédent arrêté pris le lundi 10 juillet courrait jusqu’à samedi midi pour autoriser la mesure à Paris, dans toutes les communes de Seine-Saint-Denis et dans certaines des Hauts-de-Seine. Un autre arrêté pris le 13 juillet autorisait également la mesure dans la commune de l’Haÿ-les-Roses (Val-de-Marne), où le domicile du maire avait été attaqué à la voiture bélier en feu dans la nuit du 1er au 2 juillet.
La préfecture invoque "les violences urbaines"
Le nouvel arrêté autorise l’usage de drones par les forces de l’ordre à Paris, dans les communes d’Asnières-sur-Seine, Montrouge, Meudon-la-forêt, Nanterre, Villeneuve-La-Garenne dans le département des Hauts-de Seine, dans la commune de l’Haÿ-les-Roses dans le département du Val-de-Marne et dans toutes les communes du département de Seine-Saint-Denis (...)
Selon l’arrêté préfectoral, ce sont trois drones qui pourront être utilisés entre samedi soir à 19 heures et lundi matin à 6 heures du matin. "Le recours à ces caméras a pour objectif de prévenir les troubles graves à l’ordre public en permettant de détecter les mouvements de jeunes munis d’armes", ajoute la préfecture de police de Paris, qui estime par ailleurs que ces drones "permettront de disposer d’une vision en grand-angle [...] tout en limitant l’engagement des forces au sol".