
Selon le ministère, "les nouvelles dispositions de l’article L. 6342-2 susmentionnées apportent les garanties nécessaires à la prévention d’atteintes aux libertés individuelles en prévoyant que seules les personnes volontaires seront contrôlées par le biais d’un scanner corporel", et que "en cas de refus du passager, un autre dispositif de contrôle est mis en oeuvre".
Vous qui êtes partis en vacances, dites-nous si c’est bien le cas en pratique :
– Vous a-t-on demandé l’autorisation d’utiliser un scanner corporel pour vous contrôler ?
– Si oui, les services de sécurité vous ont-ils expliqué le principe du scanner corporel ?
– Vous êtes-vous senti libre de refuser, ou aviez-vous le sentiment qu’un refus faisait de vous un suspect ?
– Si vous avez refusé, comment s’est passé le contrôle alternatif ?
Sans dire si ça avait été le cas pour les expérimentées menées à Roissy entre février et mai 2010, le ministère précise que désormais, avec la loi Loppsi, "l’enregistrement et le stockage des images sont interdits".