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Wikileaks confirme : c’est bien l’Équateur qui a coupé la connexion d’Assange + MAJ.
Article mis en ligne le 21 octobre 2016

Wikileaks a confirmé lundi que l’Équateur, qui lui accordé le statut de réfugié politique en 2012, a coupé l’accès à internet de son fondateur Julian Assange.

(...) Sans expliquer de lien à de cause à effet, l’organisation note que la coupure est intervenue peu après la publication par Wikileaks de discours jusque là confidentiels prononcés par Hillary Clinton lors de conférences privées organisées par la banque Goldman Sachs.

L’Équateur avait accepté en 2012 d’accorder sa protection diplomatique à Julian Assange. en raison d’une « persécution politique » subie par le fondateur de Wikileaks. Ricardo Patino, le ministre des affaires étrangères de l’époque, avait expliqué qu’Assange risquait s’il était arrêté d’être extradé vers les États-Unis et d’y subir « un procès non équitable ». Patino est toujours resté fidèle à sa position, malgré les pressions de la Grande-Bretagne, mais il n’est plus en charge de la diplomatie équatorienne depuis mars 2016.

On ignore si ce départ est à l’origine de tensions entre l’Équateur et Assange. Ce dernier, en tout cas, ne semble pas risquer d’expulsion qui le conduirait droit vers la Suède, qui réclame son arrestation depuis plusieurs années pour des accusations contestées d’agressions sexuelles, dont la plupart sont désormais prescrites. (...)

Néanmoins, Assange pourrait voir sa situation fortement se détériorer, s’il n’a plus le soutien logistique de l’Équateur. (...)

MAJ : Wikileaks : Washington dément toute intervention auprès de l’Équateur