
Après le communiqué lénifiant publié le 21 octobre dernier par le ministère de l’Éducation nationale, on pourrait penser que la page est tournée et que le fichier “Base élèves” ne pose plus aucun problème.
Il n’en est rien ! Comme vous pourrez le constater, la réalité est très différente. Rappelons tout d’abord que les directeurs d’école qui ont été sanctionnés dans leur emploi, pour avoir défendu le respect de la confidentialité des données personnelles des enfants dont ils ont la charge, n’ont toujours pas été réintégrés (...)
Par la tentative de synthèse que nous proposons, nous voudrions attirer l’attention sur les problèmes importants que continue à poser l’existence de “base élèves premier degré” (BE1D) et de la “base nationale des identifiants élèves” (BNIE). Problèmes soulevés notamment par le Collectif national de résistance à base élèves (Cnrbe) qui considére que « le ministère s’assoit sur le jugement du Conseil d’État » et qui persiste dans son opposition. (...)
Les parents d’élèves devront-ils là encore s’adresser à la justice pour faire respecter leur “bon droit” ? (...)