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France TV Info
"C’est une déportation" : à Strasbourg, marche de soutien aux indépendantistes kanak emprisonnés
#NouvelleCaledonie #Kanaky #colonialisme #repression
Article mis en ligne le 8 juillet 2024
dernière modification le 7 juillet 2024

Plus de 150 personnes ont défilé samedi dans le centre de Strasbourg pour réclamer la libération des sept militants indépendantistes kanak placés en détention provisoire en métropole, et demander "l’arrêt de la colonisation" française en Nouvelle-Calédonie.

Sous une pluie battante, les manifestants ont entonné des slogans tels que "Justice pour la Kanaky", "Libérez nos camarades" ou encore "État français, casse-toi, la Kanaky n’est pas à toi", brandissant des drapeaux kanak et des pancartes sur lesquelles on pouvait notamment lire : "Des militants emprisonnés, des miliciens assassins en liberté".

"Nous sommes là pour dénoncer la déportation et les conditions de détention des militants", a déclaré à l’AFP Stéphane Wachoime, du collectif Solidarité Kanaky du Haut-Rhin. "Nous demandons leur libération immédiate. Nous sommes en marche vers notre émancipation et vers notre pleine souveraineté".

De nouvelles mises en examen

Deux nouvelles personnes ont été mises en examen samedi en Nouvelle-Calédonie, soupçonnées d’avoir eu un rôle de "coordination" dans les violences déclenchées mi-mai en écho à la réforme électorale décriée par le camp indépendantiste, a indiqué le parquet de Nouméa.

Elles rejoignent la liste de onze autres militants indépendantistes, dont le leader de la Cellule de coordination des actions de terrain (CCAT) Christian Tein, déjà mis en examen notamment pour complicité de tentative de meurtre et participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un crime. (...)

Bracelet électronique pour deux militantes

Sept sont actuellement en détention provisoire, et le transfert de cinq d’entre eux dans l’Hexagone il y a deux semaines a entraîné une nouvelle vague de violences. Parmi eux, Christian Tein a été incarcéré à Mulhouse (Haut-Rhin). Lors de la visite de deux sénateurs écologistes lundi 1er juillet dernier, ce dernier s’est qualifié de "prisonnier politique". (...)