
Dans un rapport publié (le 4 octobre 2023), Greenpeace France compare l’impact sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre de trois scénarios d’investissements :
le développement massif des énergies renouvelables (éolien et photovoltaïque),
la rénovation performante des passoires énergétiques,
ou la relance du nucléaire avec la construction de six réacteurs de modèle EPR 2.
Les conclusions sont édifiantes : loin d’être un choix judicieux pour le climat, le nucléaire est l’énergie bas carbone la plus lente à déployer et ayant le moins d’impact à court, moyen et long termes sur la décarbonation du mix énergétique.
L’Accord de Paris a posé un objectif ambitieux pour la France et le reste du monde : limiter le réchauffement climatique à +1,5 °C maximum par rapport aux niveaux préindustriels. Pour y parvenir, il est nécessaire de réduire drastiquement et rapidement les émissions de gaz à effet de serre, et en France, cela signifie que 80 % de ces réductions doivent être réalisées dans les 12 prochaines années. Les choix énergétiques que la France fait aujourd’hui auront donc un impact significatif sur notre capacité à atteindre ces objectifs.
Sortir 12 millions de personnes de la précarité énergétique est possible (...)
Énergies renouvelables : le meilleur choix pour décarboner notre électricité (...)
On passe à l’action
Jeudi 28 septembre, à Paris, des activistes de Greenpeace ont perturbé l’ouverture d’un événement international rassemblant des gouvernements et l’industrie nucléaire, organisé par le gouvernement français et l’OCDE. Des ministres de plus de 15 pays et le gratin de l’industrie nucléaire y étaient attendus pour discuter de la relance du nucléaire dans le monde.
L’objectif : dénoncer le greenwashing de la France, qui promeut le nucléaire alors que c’est une énergie trop lente, trop chère et trop vulnérable face aux impacts du dérèglement climatique.
La lutte contre les fausses solutions continue ! (...)