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conférence de Claude LEOSTIC, vice-présidente de l’Association France Palestine Solidarité sur La Palestine à l’ONU jeudi 8 septembre à 20h à l’Athénée municipal de Bordeaux
Article mis en ligne le 7 septembre 2011

20 ans de négociations bilatérales avec Israël n’ont apporté aux Palestiniens que l’émiettement
de leur territoire et toujours plus de colonies.
Aujourd’hui le blocage est total, le gouvernement israélien fort de ses soutiens aux Etats-Unis
croit pouvoir pousser toujours plus loin ses exigences ;

EN FINIR AVEC LE DÉNI DU DROIT
Devant ce déni du droit, de nombreux pays, notamment en Amérique latine, ont fait savoir leur
volonté d’accueillir l’Etat de Palestine au sein de l’ONU lors de la prochaine Assemblée générale
en septembre. Déjà, plus de 110 pays l’ont reconnu, sur la base des frontières du 4 juin 67 avec
Jérusalem-Est comme capitale. Lors du Conseil européen du 13 décembre 2010 l’UE s’était dé-
clarée prête à reconnaître l’Etat de Palestine le moment venu.

Ce moment est aujourd’hui venu. En Palestine comme dans les pays arabes voisins, le peuple
manifeste son aspiration à la liberté et à la démocratie. Il a imposé de mettre fin à la division. Il
doit être soutenu par la communauté des nations.

SANS ATTENDRE
Il n’est pas acceptable de se retrancher derrière le faux-semblant d’un appel au dialogue compte
tenu du déséquilibre entre occupant et occupé. La reconnaissance de la Palestine créera des
conditions tout à fait nouvelles pour des négociations : la « communauté internationale » devra
prendre ses responsabilités face à deux membres de l’ONU égaux en droits dont l’un occupe le
territoire de l’autre.

LA FRANCE DOIT RECONNAÎTRE L’ÉTAT DE PALESTINE
La France, qui affirme la nécessité du droit sur la scène internationale et rappelle régulièrement
l’illégalité des colonies, doit accorder ses actes à ses paroles et reconnaître sans délai l’Etat de
Palestine et le droit au retour des réfugiés.
Elle doit amener ses partenaires de l’UE à faire de même, à l’instar de l’Espagne qui s’est déjà
prononcée en ce sens.
Ce faisant elle apportera enfin une vraie contribution à la construction d’une paix réelle qui ne
peut s’instaurer sans le respect du droit et de l’égalité entre les peuples.

LA PALESTINE À L’ONU SERA UN PAS MAJEUR VERS
UNE PAIX FONDÉE SUR LE DROIT.

Cette conférence sera animée par Claude LEOSTIC,
Membre du Conseil National de l’AFPS.