
Contrairement à 2023 où les huit principaux syndicats français (CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, Unsa, Solidaires, FSU) avaient défilé ensemble contre la réforme des retraites, il n’y a pas de mot d’ordre national interprofessionnel cette année pour la journée internationale des travailleurs. La CGT recense malgré tout plus de 265 rassemblements et manifestations en France, dans la fourchette "haute", selon la secrétaire confédérale Céline Verzeletti.
Pour les salaires, pour la paix ou encore pour une Europe "plus protectrice" : après la forte mobilisation unitaire de l’an dernier contre la réforme des retraites, les principaux syndicats appellent à battre le pavé mercredi 1er mai avec des revendications diverses. (...)
Certains cortèges débuteront dès 10 h, comme à Strasbourg, Marseille ou encore Clermont-Ferrand.
À Paris, la manifestation doit s’élancer à 14 h de la place de la République vers la place de la Nation. Elle se déroulera dans une unité assez large, puisque la CFDT et l’Unsa en seront avec la CGT, FSU et Solidaires.
✊ Le 1er mai, nous exigeons de mieux vivre !
Contre la rapacité patronale et la violence gouvernementale, pour l’augmentation des salaires, pour la paix, pour les libertés syndicales...
Demain, on marche partout en France ! (...)
Mais contrairement à l’an dernier où les huit principaux syndicats français (CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, Unsa, Solidaires, FSU) avaient défilé ensemble contre la réforme des retraites, il n’y a pas de mot d’ordre national interprofessionnel.
La CGT, FSU, et Solidaires, ainsi que des organisations de jeunesse dont l’Unef, la Fage ou le MNL (Mouvement national lycéen), ont lancé un appel commun, notamment "contre l’austérité", pour l’emploi et les salaires ou encore la paix. "Nous exigeons de mieux vivre !", proclame la centrale dirigée par Sophie Binet, dénonçant notamment la "violence gouvernementale", alors qu’une nouvelle réforme de l’assurance chômage est annoncée, tout comme une loi travail II, attendue à l’automne.
Des candidats aux européennes dans les cortèges
12 000 policiers et gendarmes mobilisés dont 5 000 à Paris
Des militants propalestiniens pourraient venir grossir les rangs des cortèges, en particulier à Paris, et les "détracteurs" des Jeux olympiques pourraient profiter de cette tribune offerte, indique la note des renseignements.
Mais les autorités s’attendent globalement à des manifestations "au caractère plutôt festif et familial" et "plus apaisées" que l’an dernier. La journée avait été marquée par des heurts parfois violents dans la capitale et d’autres villes comme Nantes ou Lyon. (...)