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// cyberaction : Linky, nouvelle boîte de Pandore pour les communes
Article mis en ligne le 12 février 2016

Parce que les communes sont propriétaires des compteurs électriques, elles ont leur mot à dire sur le changement des compteurs linky et peuvent s’opposer à leur installation par simple délibération au conseil municipal. Encore faut-il qu’elles le sachent et qu’elles prennent la mesure de leur responsabilité dans le domaine de salubrité publique.

Cette cyberaction enverra une copie de votre message à votre mairie.

La commune de Saint-Macaire, située en Gironde, refuse d’accueillir sur son territoire Linky et Gazpar, les nouveaux compteurs d’électricité et de gaz. Pour une raison simple : cette nouvelle génération de boîtiers, dits « intelligents » ou encore « communicants », pourrait nuire à la santé des habitants.

Le conseil municipal s’inquiète plus particulièrement des micro-ondes émises par le compteur Gazpar et des rayonnements électromagnétiques suscités par le compteur Linky. Or, comme le soulignent les élus dans un courrier adressé le 13 novembre dernier aux 2.500 habitants de la commune, les ondes sont interdites dans les crèches et limitées dans les écoles depuis le 9 février dernier. Quant aux rayonnements électromagnétiques, ils sont classés « cancérogènes possibles » par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) depuis le 31 mai 2011.

Sur ce dernier point, « les câbles des habitations n’ont pas été prévus pour utiliser la technologie Linky. N’étant pas blindés, ils vont générer des rayonnements nocifs dans toutes les pièces de l’habitation, y compris les chambres des enfants. C’est inacceptable et nous ne l’accepterons pas », réagit Stéphane Lhomme, l’un des élus locaux et par ailleurs directeur de l’Observatoire du nucléaire.

Certaines communes ont manifesté leur opposition, notamment Toulon et Biarritz pour ne citer qu’elles, et en Ile-de-France Varennes-sur-Seine et Villiers-sous-Grez (77), près de Fontainebleau. (...)