
Hoda Abdelmoniem, avocate égyptienne, est détenue de manière arbitraire depuis 2019. Elle a été condamnée à 5 ans de prison et devrait sortir à la fin du mois d’octobre. Toutefois, il est probable que les autorités ajoutent des charges à son cas pour prolonger cette peine, ou qu’elle soit libérée mais qu’elle doive aller dormir tous les soirs au commissariat.
A cause de son engagement en faveur des droits humains, elle a été jugée coupable devant une cour de sûreté de l’État sur la base de charges montées de toute pièce. Le procès a été marqué par des procédures non équitables et notamment par l’absence de possibilité d’appel, le manque de temps et de moyens pour préparer la défense, etc. De plus, seul le président égyptien a le pouvoir de confirmer, d’annuler ou de commuer les peines, ou encore d’ordonner un nouveau procès.
Depuis, malgré de graves problèmes de santé incluant une insuffisance rénale et des troubles cardiaques, elle n’a pas d’accès à des soins appropriés ni à sa famille.
Hoda a travaillé auprès de différentes organisations défendant les droits humains en Égypte. Pour son travail en faveur des droits humains, elle est en prison depuis cinq ans.
Il est impératif qu’elle soit libérée immédiatement, sans condition et que toutes les charges soient abandonnées. (...)