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Cyberaction : Halte au dé-tricotage de la PAC
#agriculture #UE #PAC #cyberaction
Article mis en ligne le 25 avril 2024
dernière modification le 23 avril 2024

Les eurodéputés en plénière voteront ce mardi sur l’assouplissement des obligations de prairies permanentes, puis jeudi sur une vaste révision législative de la Politique agricole commune.

Abandon des jachères, labours, contrôles... Sous pression des Vingt-Sept face aux manifestations agricoles, la Commission européenne avait proposé mi-mars d’assouplir, voire de supprimer, une partie des critères "verts" que la nouvelle PAC impose depuis 2023.

Jeudi, les eurodéputés s’exprimeront sur la révision législative détricotant les critères environnementaux stricts ("conditionnalités") que les agriculteurs doivent respecter pour toucher des paiements dans le cadre de la PAC 2023-2027 et que les organisations agricoles jugent impraticables.

Le texte autoriserait les Etats à supprimer complètement l’obligation de laisser au moins 4% des terres arables en jachères ou surfaces non-productives (haies, bosquets, mares...), après une suspension temporaire accordée pour 2023 puis 2024.
L’obligation de rotation des cultures pourrait être remplacée par une simple "diversification", l’interdiction de sols nus durant les périodes "sensibles" et l’encadrement des labours seraient assouplis, et en cas d’épisodes climatiques extrêmes, des dérogations seraient possibles.

Surtout, les exploitations de moins de 10 hectares (soit 65% des bénéficiaires de la PAC, pour 9,6% des surfaces) seraient exemptées de contrôles et pénalités liés aux règles environnementales.

Si le texte adopté reprend peu ou prou celui du Conseil, il pourrait entrer en vigueur rapidement après ultime feu vert des Vingt-Sept. Seule la gauche soutient des amendements substantiels, notamment pour plafonner les aides aux grosses exploitations et rétablir les obligations de surfaces à haute diversité. (...)

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Celles-ci, menées précipitamment "en cinq jours", ont notamment ignoré l’opposition de la fédération de l’agriculture bio (Ifoam) et de la coordination agricole alternative Via Campesina.

Une alimentation à base de plantes pour lutter contre le réchauffement climatique.

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