
L’accord de libéralisation du commerce entre l’Union européenne et la Nouvelle-Zélande arrive sur la table des eurodéputés, d’abord en commission ces 23 et 24 octobre, puis lors de la session plénière du Parlement européen du 21 au 23 novembre prochain à Strasbourg.
Après avoir été négocié dans la plus grande opacité, puis signé en catimini le 9 juillet dernier, cet accord vise à accroître le commerce entre les deux régions : à l’heure du réchauffement climatique et des obligations de relocalisation écologique et sociale, a-t-on réellement besoin d’accorder des quotas d’importation sans droit de douane pour 38 000 tonnes de viande ovine, 10 000 tonnes de viande bovine, 15 000 tonnes de beurre, 25 000 tonnes de fromage et 15 000 tonnes de lait en poudre provenant d’un pays situé à plus de 20 000 km de l’UE ?
Passez à l’action !
Plus de 50 organisations de la société civile, dont une vingtaine d’organisations françaises (ActionAid, Aitec, Amis de la Terre, Attac, Bloom, CGT, Confédération Paysanne, FSU, Fondation pour la Nature et l’Homme, France nature Environnement, Générations Futures, Notre Affaire à Tous, Veblen Institute et le collectif national Stop CETA/Mercosur), ont publié un appel pour que les parlementaires européens ne ratifient pas cet accord ! (...)