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De Strasbourg à Fouesnant, des actions pour « désarmer Bolloré »
#extremedroite #Bolloré #desarmerBollore
Article mis en ligne le 6 février 2025
dernière modification le 4 février 2025

Du 29 janvier au 2 février, de nombreux militant·es se sont mobilisé·es partout en France pour dénoncer les activités néfastes du groupe du milliardaire Vincent Bolloré et son influence sur la montée de l’extrême droite dans le pays.

Elle a été soigneusement pensée pour trouver un nom et des lieux à cibler qui incarnent la menace, désormais très proche, de l’extrême droite au pouvoir : Vincent Bolloré et toutes les branches de son groupe. En effet, l’objectif de cette campagne était de n’épargner aucun des secteurs clés de « l’empire Bolloré » qui a bien évolué au fil des décennies : extractivisme et énergies fossiles, agro-industrie, industries techno sécuritaires, conglomérat médiatique et culturel… Les organisateurs·trices de la campagne revendiquent « plus de 70 surgissements » à travers la France et la Belgique. (...)

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 (Désarmer Bolloré)
Retour sur la vague d’actions contre l’empire Bolloré, aucun secteur épargné

(...) Pendant 5 jours, à l’appel d’une centaine d’organisations, de multiples sites de l’empire Bolloré à travers la France et la Belgique ont été visités, visibilisés, fermés, perturbés, repeints, détournés, désarmés... Au total, plus de 70 surgissements ; aucun des secteurs clés de cet empire - extractivisme et énergies fossiles, agro-industrie néocoloniale, industries techno-sécuritaires, conglomérat médiatique et culturel - n’a été épargné. (...)

Les entreprises de production d’outils de contrôle et de traçage, regroupés au sein de l’entité Blue Systems du groupe Bolloré, ont été visées à Nantes, ainsi qu’à Besançon où l’engagement de l’entreprise IER dans les outils de renforcement des frontières à été dénoncée par de jeunes migrant.es. Le site Easier de Wavre en Belgiquea, quant à lui, été largement désarmé et ses ordinateurs et appareillages mis hors d’usage.

La collusion avec la recherche publique et les intérêts privés de Bolloré a été dénoncée par des rassemblements à Montpellier où le Cirad travaille sur l’amélioration génétique de palmiers à huile main dans la main avec la Socfin. Cette dernière incarne le pire de l’industrie néocoloniale et est visée par de nombreuses procédures judiciaires et ONG pour ses exactions. Cette collusion a également été dénoncée à Grenoble où l’université cautionne des activités extractivistes de lithium en mettant des fonds publics au service de la R&D de Blue Solutions qui prospère sur la croissance exponentielle de la production de batteries.

Les entrepôts pétroliers de Bolloré Energy ont été ciblés à Strasbourg, dans le Loiret, dans la Nièvre ou aux environs de Poitiers par une marche carnavalesque clôturée par un plumage en règle du milliardaire carbo-fasciste. (...)

A Reims, Marseille, Clermont-Ferrand, Bordeaux, Lyon, Besançon, Nancy...des rassemblements populaires ont eu lieu au coeur des villes pour informer sur Bolloré, constituer des contre-pouvoirs, lui affirmer qu’il n’est définitivement pas le bienvenu dans nos quartiers et faire primer la solidarité sur les discriminations racistes, sexistes ou homophobes.

Tout au long du weekend, de nombreuses initiatives antifascistes individuelles ou collectives (collages, marque pages, flyers, etc), visibles sur la carte des actions et le live du weekend, sont venues renforcer les actions publiques et témoignent qu’une lame de fond anti-Bolloré se constitue à travers les territoires.

L’empire du pire ne peut plus cacher ses méfaits. (...)