Du 1er janvier au 9 juin 2025, un peu plus de 54 000 personnes ont rejoint le Vieux Continent par voie maritime – bassin méditerranéen et océan Atlantique –, selon le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR). Le chiffre est inférieur à l’année précédente sur la même période. Ils étaient alors plus de 65 000, rappelle Le Monde.
Sans surprise, la route méditerranéenne reste la plus empruntée par les migrants. Les traversées se font notamment sur son flanc central - depuis les côtes tunisiennes et ouest-libyennes vers l’Italie - ou sur son flanc oriental - depuis les côtes turques et est-libyennes vers la Grèce. En tout, plus de 39 000 migrants ont traversé la Grande bleue en un peu moins de 6 mois.
La route des Canaries, via l’océan Atlantique, arrive en troisième position avec plus de 11 300 exilés l’ayant empruntée depuis les côtes ouest-africaines (sénégalaises, mauritaniennes ou marocaines) - contre 17 000 à la même période l’année dernière, selon les chiffres officiels de Madrid.
Dans le même temps, "seuls" 2 572 migrants ont atteint l’UE par la voie terrestre - soit par la voie turco-grecque terrestre (dans la région de l’Evros), soit par Chypre. Ce chiffre comprend aussi "les personnes qui sont arrivées dans la partie nord de Chypre par avion et qui ont franchi la ligne verte" pour se rendre dans la zone européenne de l’île, précise le HCR. (...)
De son côté, Frontex, l’agence des gardes-frontières européennes, confirme elle aussi une diminution des arrivées dans l’UE - maritime et terrestre. (...)
Multiples accords pour freiner les arrivées irrégulières en Europe
Cette diminution des entrées sur le sol européen peut s’expliquer par les multiples accords passés entre Bruxelles et des pays tiers ces dernières années dans le but d’enrayer toujours plus les arrivées sur le Vieux continent. (...)
Des accords qui, malgré leur caractère controversé, font encore des émules. Le gouvernement grec a annoncé la semaine dernière qu’il souhaitait négocier un accord avec Tripoli pour limiter l’augmentation des départs de migrants depuis Tobrouk, à l’est de la Libye, vers la Crète.
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Une des listes qui me met le plus en colère vient d’être mise à jour par l’association United.
Nouveau chiffre : 66’519
66’519 c’est le nombre de vies perdues à cause de nos politiques migratoires restrictives et répressives depuis 1993
66’519 c’est le nombre de personnes décédées alors qu’elles cherchaient un avenir meilleur.
66’519 que l’on aurait pu sauver, si seulement on laisser les personnes circuler et s’installer librement.
Nos politiques migratoires tuent.
#BorderDeaths #Migrations
