
Après l’effondrement, lundi, d’une école en Indonésie, les secouristes n’ont détecté aucun nouveau signe de vie sous les décombres, alors que 59 personnes sont encore portées disparues, a annoncé jeudi un responsable, faisant craindre un lourd bilan humain. Cinq survivants ainsi que deux cadavres avaient été extraits la veille.
Un lourd bilan humain est à craindre. Les équipes de secours n’ont détecté aucun signe de vie jeudi 2 octobre sous les décombres de l’école qui s’est effondrée lundi en Indonésie, alors que 59 personnes sont encore portées disparues, a annoncé un responsable.
"Nous avons utilisé des équipements de haute technologie comme des drones thermiques et scientifiquement il n’y avait plus aucun signe de vie", a déclaré M. Suharyanto, directeur de l’Agence nationale de gestion des catastrophes, qui ne porte qu’un nom, lors d’un point presse sur le site de la catastrophe à Sidoarjo, à l’est de la grande île de Java. (...)
Emi Freezer, responsable du contrôle des opérations de l’Agence nationale de recherche et de sauvetage, a expliqué mercredi que les sauveteurs, ayant capté des signes de vie à plusieurs endroits, veulent en priorité fournir de l’aide aux survivants coincés sous les décombres. (...)
S’il y a encore des personnes disparues, l’opération pourra être étendue sur sept jours au total, a déclaré mercredi un responsable de l’agence nationale de recherche et de sauvetage.
Des dizaines de bénévoles
Aux équipes de secours se sont joints des dizaines de bénévoles, reconnaissables à leur t-shirt distinctif. Parmi eux, des membres de Tagana, organisation de sécurité civile, qui se mobilise en cas de catastrophe. Les volontaires participent activement aux recherches ou ont installé des stands où ils offrent des boissons et de la nourriture. (...)
Dans un élan de solidarité, des voisins ont également ouvert leur maison pour accueillir des familles.
Problèmes structurels
Une enquête sur les causes de l’effondrement qui s’est produit lundi après-midi a été ouverte. Les premières constatations font état de problèmes structurels dans un bâtiment qui ne répondait pas aux normes de construction, selon les experts.
Le jour de la catastrophe, l’un des gardiens de l’internat a indiqué que le bâtiment s’était effondré pendant que des ouvriers coulaient du béton pour ériger un étage supplémentaire.
Les normes de construction appliquées de façon laxiste suscitent de vives inquiétudes quant à la sécurité des bâtiments en Indonésie. Début septembre, trois personnes avaient été tuées et des dizaines d’autres blessées dans l’effondrement d’un bâtiment abritant une salle de prière dans l’ouest de Java.