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Emmanuel Macron : Ce qui se cache derrière son incroyable arrogance | Monique Pinçon-Charlot
#Macron #MoniquePinçonCharlot
Article mis en ligne le 4 juillet 2025
dernière modification le 1er juillet 2025

Pendant longtemps encore, les petites phrases arrogantes d’Emmanuel Macron resteront gravées dans les esprits. Des petites phrases qui semblent lui échapper à l’insu de son plein gré. C’est en tout cas ce qu’on peut se dire, même si c’est peut-être une fausse impression, tant le point commun de toutes ces sorties de route, c’est une forme assumée de mépris de classe.

Dès l’introduction de son dernier livre, “Le Méprisant de la République”, Monique Pinçon-Charlot procède à une compilation de ces saillies problématiques du président de la République française. Et on peut se demander pourquoi LA sociologue des riches s’attarde sur le goût de la provocation d’Emmanuel Macron. On verra dans les minutes qui viennent que ces “dérapages” ne témoignent pas seulement d’un trait de caractère finalement répandu chez les diplômés des grandes écoles les plus prestigieuses, mais aussi et surtout de la matrice de celui qu’un autre ouvrage, également signé par le regretté Michel Pinçon, présente comme le président des ultra-riches.

Monique Pinçon revient également dans ce livre - et dans cet entretien avec Théophile Kouamouo - sur la bataille des retraites, la dynamique qui s’en est dégagée et les leçons qu’elle en tire. Pour l’avenir.

Voir la video sur Invidious (Pas ou peu de pistage)⬇️

ou Ecouter le podcast

Lire aussi :

 (Editions Textuel)
Le Méprisant de la République

Monique Pinçon-Charlot

Un livre détonateur pour un diagnostique implacable.

Jamais dans la Ve République un président n’avait fait preuve d’autant d’arrogance à l’égard de celles et ceux « qui ne sont rien ». Ne nous y trompons pas : le mépris des gens ordinaires ostensiblement affiché par Emmanuel Macron n’est pas qu’un trait de caractère. Ce mépris doit être mis en regard de la violence d’une oligarchie qui accapare aujourd’hui tous les pouvoirs et toutes les richesses. Le dédain élyséen rend visible la violence des ultra-riches tout en occultant les logiques sociales qui sont au cœur du capitalisme. D’où la nécessité de poser un regard sociologique sur le mépris de classe, comme le fait ici Monique Pinçon-Charlot à travers une chronique de la lutte contre la réforme des retraites. (...)