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Huffington Post
Face à la menace Bolloré, la rédaction du « Parisien » se met en grève
#medias #Bolloré #extremedroite #LeParisien
Article mis en ligne le 27 septembre 2025
dernière modification le 26 septembre 2025

La rédaction du quotidien Le Parisien/Aujourd’hui en France vent debout. Elle a voté, ce jeudi 25 septembre, une grève jusqu’à vendredi 23 h 59 pour « exprimer (son) opposition » à un éventuel projet de vente du Parisien au Groupe Bolloré et « exiger » 17 embauches en CDI, ont annoncé les syndicats à l’AFP.

La grève a été votée par 258 salariés, soit 72,5 % des participants à une assemblée générale. « Les délégués syndicaux restent dans l’attente d’un rendez-vous avec la présidence du groupe Les Échos-Le Parisien, et la direction générale du Parisien », quotidien propriété de LVMH, selon un communiqué. « Impossible à dire aujourd’hui » si les éditions de vendredi et samedi paraîtront, a déclaré à l’AFP Aymeric Renou, délégué syndical SNJ.

Après des rumeurs récurrentes ces derniers mois, l’hypothèse d’une vente du quotidien à Vincent Bolloré a pris corps début septembre avec un article du magazine Challenges. Cette perspective a aussitôt suscité craintes et oppositions au sein de la rédaction (...)

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 (Libération)

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(...) Dans un communiqué consulté par Libération, les délégués syndicaux, qui expliquent rester « dans l’attente d’un rendez-vous avec la présidence du groupe Les Echos-Le Parisien, et la direction générale du Parisien », insistent être toujours en attente de réponses sur deux points principaux. Les salariés exigent d’abord de la direction « a minima les 17 embauches en CDI auxquelles elle s’était engagée dans le cadre d’un accord signé avec trois syndicats, via un plan de titularisation des CDD et des pigistes qui se sont portés candidats ».

Deuxième revendication : les salariés, opposés au projet de vente du Parisien au groupe Bolloré, exigent « des garanties sur le maintien d’un titre de presse d’information nationale et locale composé de journalistes indépendants ». Depuis lundi et une mobilisation sur le parvis devant leurs locaux du 10, boulevard de Grenelle dans le XVe arrondissement de Paris, les salariés du journal n’ont eu droit qu’à un mail, mardi soir, du PDG du groupe Les Echos-Le Parisien, Pierre Louette, n’apportant pas d’information nouvelle concernant les demandes des syndicats. C’est surtout à cause de ce silence que la grève a été votée, indique Gwenaël Bourdon, déléguée FO au Parisien (...)