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fichiers scolaires : attention danger !
Article mis en ligne le 28 septembre 2012
dernière modification le 25 septembre 2012

Les fichiers de l’Éducation nationale sur les élèves semblent bien inoffensifs par rapport aux fichiers de police. Et pourtant ... les gigantesques bases de données personnelles, qui se constituent dans l’obscurité des administrations à l’aide de traitements automatisés, posent de nombreux problèmes dans le domaine des libertés.

Ci-dessous, le résumé d’un document plus développé élaboré par les sections de Clermont-Ferrand et de Toulon de la Ligue des droits de l’Homme, consultable sur le site des Cahiers pédagogiques. (...)

Probablement conçus dans les meilleures intentions, ces fichiers frappent d’abord par leur ampleur, ampleur que la « discrétion » de l’éducation nationale dissimule autant que possible aussi bien aux parents d’élèves qu’aux enseignants eux-mêmes. (...)

Que peut-on faire ? Que doit-on faire ?

Le premier point est d’exiger des chefs d’établissements, des recteurs, du ministère, une information claire et complète sur les informations enregistrées sur les élèves. La première exigence posée par la loi « Informatique et libertés » est que la personne fichée soit informée de ce que l’on a enregistré sur elle, informée des différents destinataires des informations, de ce qu’ils peuvent en faire, de la durée pendant laquelle ils peuvent le faire, etc. [6]

De façon un peu ahurissante, les parents d’élèves ne savent pratiquement rien, les enseignants fort peu de chose, les chefs d’établissement pas beaucoup plus, sans parler des inspecteurs qui rassurent d’autant plus volontiers qu’ils n’ont que quelques généralités à opposer. Il a fallu une enquête particulièrement longue auprès d’enseignants, le dépouillement de milliers de pages des sites internet du ministère et des rectorats... pour parvenir à cerner – et les inconnues restent nombreuses... – un système d’information dont les caractéristiques devraient être publiques. (...)

L’accès à ces connaissances permettra alors d’analyser ce qui est enregistré et les croisements qui sont effectués : leur collecte est-elle opportune ? Est-elle indispensable ? Leur utilité est-elle en rapport avec leur dangerosité ? (...)