
La maison d’arrêt de Nîmes subit une surpopulation carcérale avec 476 détenus pour 200 places. Les détenus protestent contre les conditions d’enfermement.
Un mouvement de colère des détenus a eu lieu ce samedi à la maison d’arrêt de Nîmes.
Selon plusieurs sources concordantes, plus d’une centaine d’entre eux ont refusé de réintégrer leurs cellules. Ils se trouvaient pour moitié dans une des cours, pour l’autre dans l’autre. Ce mouvement a été engagé à partir de 15 h 30 à l’occasion des promenades et s’est terminé peu avant 20 heures.
Pourquoi protestent-ils ?
Les détenus protestent contre leurs conditions d’incarcération : matelas au sol, punaises de lit, douches limitées… Les directions de permanence se sont rendues sur les lieux pour parlementer. Le week-end, seulement une dizaine d’agents travaille.
Le point à 19 h 30 : une "situation de crise"
Les Eris, Equipes régionales d’intervention et de sécurité de Toulouse et de Marseille sont arrivées en fin de journée pour dénouer la situation. Une situation jugée "de crise" selon nos informations, en début de soirée. Finalement, les détenus sont rentrés pacifiquement dans leurs cellules, "ce qui montre que c’était bien un blocage de désespoir pour essayer d’être enfin entendu", explique un surveillant qui souhaite garder l’anonymat. (...)