
C’est la zizanie chez Samsung Electronics. Après avoir mené trois jours de grève, les employés du géant sud-coréen se préparent à participer à un mouvement social à durée « indéterminée ». Cette fois, la chaîne d’approvisionnement mondiale pourrait être affectée.
Au mois de juin, le Syndicat national de Samsung Electronics (NSEU) organisait son tout premier jour de grève. Une première dans l’histoire de l’entreprise depuis sa fondation en 1969. Un second mouvement de grève s’est tenu du 8 au 10 juillet, s’achevant juste avant le Galaxy Unpacked, un événement crucial pour la marque.
En annonçant une troisième opération, le syndicat met à mal la direction du plus important chaebol de Corée du Sud. Ces conglomérats d’entreprises, propres au pays, jouent un rôle crucial dans l’économie nationale.
Grève pour une durée « indéterminée »
Les travailleurs dénoncent l’échec des négociations entamées avec la direction au mois de janvier pour une revalorisation des salaires, et exigent une plus grande transparence de la part de leurs dirigeants sur les primes qu’ils reçoivent. Depuis 10 ans, « l’entreprise utilise l’argument de la crise économique pour réduire les avantages de ses salariés et bloquer les augmentations alors que ses dirigeants bénéficiaient de primes à la performance », dénonce Son Woo-mok, responsable du NSEU.
Jusqu’à 2020, les syndicats n’étaient pas autorisés à représenter les employés du conglomérat. Le NSEU compte aujourd’hui 28 000 membres, soit un quart des effectifs de Samsung Electronics, fleuron de Samsung Group. Plus de 6 000 d’entre eux ont participé au mouvement de grève de ces trois derniers jours, principalement dans les usines de production de semi-conducteurs de l’entreprise.
Face à l’inaction de la direction, le syndicat a finalement décidé d’aller plus loin. Au mois de juin, le Syndicat national de Samsung Electronics (NSEU) organisait son tout premier jour de grève. Une première dans l’histoire de l’entreprise depuis sa fondation en 1969. Un second mouvement de grève s’est tenu du 8 au 10 juillet, s’achevant juste avant le Galaxy Unpacked, un événement crucial pour la marque.
En annonçant une troisième opération, le syndicat met à mal la direction du plus important chaebol de Corée du Sud. Ces conglomérats d’entreprises, propres au pays, jouent un rôle crucial dans l’économie nationale.
Grève pour une durée « indéterminée »
Les travailleurs dénoncent l’échec des négociations entamées avec la direction au mois de janvier pour une revalorisation des salaires, et exigent une plus grande transparence de la part de leurs dirigeants sur les primes qu’ils reçoivent. Depuis 10 ans, « l’entreprise utilise l’argument de la crise économique pour réduire les avantages de ses salariés et bloquer les augmentations alors que ses dirigeants bénéficiaient de primes à la performance », dénonce Son Woo-mok, responsable du NSEU.
Jusqu’à 2020, les syndicats n’étaient pas autorisés à représenter les employés du conglomérat. Le NSEU compte aujourd’hui 28 000 membres, soit un quart des effectifs de Samsung Electronics, fleuron de Samsung Group. Plus de 6 000 d’entre eux ont participé au mouvement de grève de ces trois derniers jours, principalement dans les usines de production de semi-conducteurs de l’entreprise.
Face à l’inaction de la direction, le syndicat a finalement décidé d’aller plus loin. (...)
Possibles retards de production
Smartphones, électroménager, téléviseurs, puces mémoire… Samsung Electronics occupe une place prépondérante dans plusieurs marchés internationaux. Un tel mouvement de grève pourrait retarder la sortie non seulement de semi-conducteurs, mais également de composants présents dans bon nombre d’appareils électroniques grand public. (...)
les activités de Samsung Electronics risquent d’être affectées, alors que la filiale s’attend à ce que ses bénéfices au second trimestre soient multipliés par 15 en glissement annuel, un rebond attribué à l’intelligence artificielle. (...)